Resident Evil 4 : Afterlife (Partie 2)
Partie 2 : le point de vue de Sushi (qui oubliera ce film très vite)
En tant que non-gameuse, je suis allée voir ce film avec les souvenirs du premier opus : des GIs teigneux (et une hola pour Michelle Rodriguez !), des lasers qui découpent lesdits GIs en cubes, des zombies bien dégueus, bref, que du plaisir ! (Bon, pas de quoi décrocher un oscar non plus, mais de quoi passer un moment très sympa et traumatiser ma pauvre môman.)
A côté, le 4e opus de la franchise ne fait pas le poids. Déjà, comme Eith l'a déjà souligné, il n'y a presque pas de sang. Où va-t-on si, dans les films de zombie, les héros ne se font plus déchiqueter à grand coups de dents dans un geyser d'hémoglobine ? La décadence, je vous le dis. Plus sérieusement, ça enlève à la fois une partie du comique et de l'effroi que sont supposés apporter ce genre de longs métrages.
Alors certes, on sursaute. Enfin en ce qui me concerne, il n'y a pas de quoi pavoiser : il suffit de me dire " salut " à un moment inattendu pour que je frôle l'infarctus... D'autant que dans RE4, c'est tout l'un ou tout l'autre : ou quelque chose de parfaitement inattendu se produit, et là on sursaute, soit il est annoncé de manière fort peu subtile et la confrontation avec les protagonistes passe au ralenti... Au sens propre.
Je n'ai jamais vu autant de ralenti dans un seul film. A part peut-être Matrix. Mais au moins, les frères Wachowski stoppaient leurs effets de style après une dizaine de secondes. Or, ici, ce sont des minutes et des scènes de combat entières qui sont filmées au ralenti ! Au début, c'est amusant, mais au bout de 30 secondes, on regarde sa montre en se demandant quand est-ce que ça va se terminer.
Bref : le meilleur dans cette séance, c'était Eith qui se bidonnait à côté de moi de façon fort communicative. J'ajouterai également les plastiques irréprochables d'Ali Larter et Milla Jovovich - en combinaisons moulantes, of course - et le sex-appeal de Wentworth Miller. Mention spéciale pour la 3D, magnifique et bien réalisée. Dommage que le réalisateur se soit du coup senti obligé de transformer Alice en Néo du XXIe siècle...
Sur ce, messieurs dames, je retourne voir Zombieland et Planète Terreur.