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Les j3ux sont faits
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LJSF est un blogzine communautaire et une association sur le thème des cultures ludiques et de l'imaginaire.
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21 septembre 2010

Resident Evil 4 : Afterlife (Partie 1)

Un tel monument de la culture vidéoludique, ça mérite un article un peu particulier. Sushi et moi vous proposons donc de découvrir notre critique à quatre mains de la dernière adaptation du plus que célèbre Survival-Horror ; Resident Evil.
Partie 1 : le point de vue de Eith (qui contrairement aux apparences, a aimé)


Resident_Evil_Afterlife_3D_PosterPour les néophytes, je rappelle que Resident Evil est une série de jeux vidéo de Capcom qui raconte le combat d'agents spéciaux contre Umbrella Corp, entreprise toute puissante créatrice d'un virus qui transforme les gens en zombies. Rien que ça.

C'est demain que sort Resident Evil 4, la nouvelle pierre apportée à l'adaptation de la saga vidéoludique au cinéma. Chaque gamer se souvient d'un premier épisode particulièrement mauvais et drôle à la fois, porté par la plastique de l'anorexique mais néanmoins magnifique Milla Jovovich. Quelques zombies pas bien flippants, une histoire vaguement rattachable au jeu vidéo, et bien entendu, ces très désagréables petits sursauts qu'on se dépêchait de cacher à nos voisins, de peur qu'ils ne nous pensent effrayés (peur ? de quoi ?).

Le nouvel opus revient aux fondamentaux, avec le premier réalisateur (et scénariste) de la série de film, le grand roi du n'importe quoi, j'ai nommé mister Paul WS Anderson, qui a déjà commis auparavant Mortal Kombat, Dead or Alive ou encore Alien Vs Predator. Oui, on peut dire que ça se passe de commentaire. En bref, pas de vraie trouille mais des sursauts incontrôlables, pas de vrai gore mais quelques éclaboussures, et finalement un film d'action plus qu'un film d'horreur, ce qu'on serait en droit d'attendre d'une adaptation de survival-horror. Attention, je n'ai pas dit pour autant retour à l'épisode 1 ! RE4 s'améliore légèrement côté scénar, et surtout profite d'une impeccable 3D.
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Les fans du jeu seront ravis de retrouver la famille Redfield au complet, et un boss qui rappellera des bons souvenirs à ceux qui se sont cassé les dents dessus. Il est néanmoins dommage que le retrouvailles de Claire et Chris passent un peu à la trappe, mais on peut raisonnablement espérer que le frère et la sœur continueront à botter les fesses de la Umbrella Corp dans l'épisode 5.
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Le film peut certainement être vu au premier degré, avec ses scènes d'action de toute beauté, ses ralentis agaçants façon bullet time, qui prouvent que le plagiat de Matrix a encore de beaux jours devant lui. J'allais oublier les nanas canons en costume moulant, les zombies crados, et la bande sonore prodigieusement similaire à celle du 1.
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Voilà pour le premier degré. Je reste néanmoins persuadée que le réalisateur et scénariste n'a pas tout à fait réussi son film parce qu'il n'a pas su trancher entre ses deux penchants. D'un côté, il y avait la tentation d'utiliser un gros budget pour faire un gros blockbuster. Et de préférence, de s'éclater avec la réalisation -la première scène a quand même de la gueule, et tout aurait pu être dans le même registre. D'un autre côté, on a mis aux commandes un expert du navet, un grand cuisinier. Et loin de prendre au sérieux son propre travail, il joue de nombreuses références proprement jouissives pour qui serait tenté de regarder le film au second degré. D'où l'intérêt de regarder RE4 au second degré, histoire de se marrer !

Une partie des scènes restera tout bonnement mémorable, tout comme un certain nombre de répliques. Mais pas a un moment on ne parvient a déterminer si tout ça se prend au sérieux ou se veut parodique.  Je vous laisse seuls juges !
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Voilà mon conseil : si vous avez une envie de film de zombie, de rire a gorge déployée, et de vous faire plaisir avec de la belle 3D, filez dans votre cinéma le plus proche, vous êtes assurés de passer une bonne soirée.
Si, au contraire, vous ne supportez pas les incohérences scénaristiques, les films de zombie presque pas gores et que les ralentis, ça vous gave, je vous invite à plutôt vous refaire Shaun of the Dead !

2e Un bon navet, mais un navet quand même.

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