coefficient espace-temps 10.09
Longue vie et prospérité !
Bon vous l'aurez deviné, je suis toujours entrain de dévorer les saisons de la série originale Star Trek, avec un Kirk fringant et jeune, ce qui change beaucoup des films. J'aimais déjà bcp ce que je connaissais de ST, mais plus ça va, plus je crois que je deviens une Trekkie lol
Bref, comme d'habitude quelques films, deux livres, et mon test de Vakyrie Profile 2 sur ps 2. Enjoy ;)
2009
de Neill Blomkamp
avec Sharlto Copley, David James (II)
Synopsis : Les aliens débarquent sur Terre. Leur vaisseau plane au dessus de Johanesburg.... silencieux. Ce ne sont pas des conquérants, ou une race supérieure venue nous aider. Ce sont des réfugiés... et on les enferme dans leur bidon-ville : le District 9.
Mon avis : A la base, l'idée était super originale. Mais ils en ont fait... un truc pas très comestible. Le début commence bien mais après... Le scenario part complètement en live. Les personnages ont une psychologie d'huitres, la connerie humaine dépasse tout entendement, et on final on retombes dans tout les clichés possibles, en SF et ailleurs.
Le vrai bon point c'est l'image : les aliens sont totalement bleuffant, on a plus l'impression de costumes que d'effets spéciaux crées par ordi ! Les plans mélangent à la fois du classique, du dynamique, et certaines originalités. Enfin, ils ont donnés au film un aspect documentaire qui renouvelle notre vision des films de SF, ça donne un vrai coup de jeune, et une réalisation qui assure à côté.
Enfin, c'est un film tout de même assez violent au niveau hémoglobine, dans le type 'froide réalité' qui donne le frisson, le dégoût, et qui fiche carément la trouille au niveau suspens (on les sens bien capable de tout avec le 'héros'... il n'est pas à l'abri !)
Bref c'est dommage, vraiment dommage, car y'avais un bon potentiel de base, et une chouette image. Quand vont ils comprendre qu'un vrai bon film ne peut pas se passer d'un vrai scenario, avec un vrai héros à la vraie personnalité ?
2002
de Ang Lee
avec Eric Bana, Jennifer Connelly
L'histoire du monsieur qui devient tout vert de rage... Un bon navet, mais un navet quand même.
Comme toute les séries B, les dialogues sont insipides, les situations jouées d'avance, les personnages inintéressant et le tout est looooong, très loooong. Autant vous dire que c'est avant tout du blabla et de long, très long plans sur juliette, bien avant d'être un film d'action.
Mais les effets spéciaux sont bons, notamment lorsque Hulk redevient humain et la scène d'évasion vaut le coup d'oeil.
Et puis il y a un jeu graphique dans la réalisation, rappelant une BD, qui si elle est exaspérante et navrante par moment, donne par ex du punch à la scene d'action sus-nommée. Voir les militaires donner les ordres en même temps qu'Hulk qui défonce tout, eh ben ça permet d'eviter la coupure visuelle lorsqu'on place d'un plan à l'autre.
Toujours par rapport à cette réalisation BD, les quelques secondes que je vais tenter de vous raconter valent presque le film à elles seules : un méchant vise Hulk, mais cela rebondit sur sa peau, et explose donc derrière lui. Et c'est rendu par un joli plan de caméra puis par la silhouette figée du méchant, entourée d'un trait de BD, sur les flammes de l'explosion. Bref là y'avais de l'idée.
Bon tout ça pour dire que si ça se regarde, vaut mieux quand même n'avoir vraiment rien d'autre à ne mettre sous la dent.
2008
de Pierre Morel
avec Liam Neeson, Maggie Grace
Synopsis : La fille d'un agent secret à la retraite se fait kidnapper. Son père va tout faire pour la retrouver.
Mon avis : je viens de finir la saison 1 de 24, et ce film est dans la même veine (qui plus est leurs filles, Kim, ont le même prénom !). Sauf qu'ici le père fait moins dans la finesse que Jack Bauer (c'est dire ! lol) et se transforme en tornade qui tue tout ce qui bouge. La scène du bateau notamment rappelle l'ambiance de ces jeux d'espionnage si vous choisissez de la jouer en mode bourrinage. Ce côté rappelle aussi la trilogie Jason Bourne, avec le même défaut, à savoir des scènes de poursuites très difficile à suivre. Bref, c'est quand même assez violent, quelque peu glauque, mais en même temps d'un réalisme intransigeant qui fait délicieusement froid dans le dos. C'est un film au suspens bien ficelé (même s'il n'y a guère de rebondissements), qui se tient bien sur tout les plans, et aux combats modernes aux 'astuces' bien trouvées (on sent bien que oui, le père a toute une vie d'expérience dans ce domaine). Bref, sans que le tout soit sensas, y'a de quoi passer un bon moment.
En conclusion, n'attendez pas de la finesse dans ce film mais respect, ce 24 à la française (ce n'est pas péjoratif, pour une fois la french toutch donne du cachet plutôt que de dégommer le film) est plutôt bien réussis, on a pas le temps de s'ennuyer.
***
Voyage
stephen Baxter
HARD SF
et demi ^^
2 tomes parus chez J'ai Lu
Voyage, c'est une uchronie. Reprenant l'histoire de la NASA, Baxter par du principe que si JFK avait survécut à son assasinat, et que si quelques choix politiques avaient été différents, le programme qui aurait suivit Apollo 13 aurait emmené les américains... à poser le pieds sur Mars !
Ce livre retrace cette formidable aventure, qui a bien faillit se concrétiser pour de vrai (c'est peut être ce qu'il m'a le plus surpris : en prologue et post-face Baxter nous explique qu'il a été au plus près de la vrai histoire, et que dès 69, des études ont été menés par la NASA et ont estimés possible l'envoi d'hommes sur Mars !).
L'ennui avec ce bouquin, c'est qu'il tient plus du document historique que du roman, l'auteur étant, à mon goût, tombé dans le double-piège du souci de véridicité historique, et de la Hard-sf. Il a tout repris des déboires politiques de l'organisation, et nous en bassine des pages et des pages avec machin qui fait pression sur bidule pour que le projet de truc ne soit pas adopté... Alors certes oui, c'est une part importante de l'histoire de la NASA, et cela explique bien que les choix crutiaux au sujets de quelles missions choisir, et comment les réaliser. Des choix qui tiennent autant, si ce n'est plus, de magouilles politiques et économiques que de choix scientifiques ou humains. Mais j'ai trouvé ça chiant XD
Quand à la Hard SF... il la maîtrise c'est certain. Si vous souhaitez tout savoir des fussées Apollo, Saturn et consoeurs, vous frappez à la bonne porte. C'est interressant mais cela reste très aride d'accès et un peu pénible parfois.
Enfin, côté 'roman' proprement dit... Baxter a fait le choix de mélanger deux périodes, et on passe d'un coup de la mise en place du projet, au décollage vers Mars... ce qui, à mon goût, est un très mauvais choix, très déroutant et anhillant tout suspens. Ensuite il y a bien trop de personnages, entre les astronautes (une dizaine), les directeurs de la NASA, les concepteurs et constructeurs des fusées... et leurs femmes, on s'en sort plus. Il est trop scolaires pour le coup, je sais bien que certains lecteurs retiennent tout ces noms compliqués et se souviennent de qui a fait quoi, mais c'est pas mon cas. A mon goût il aurait dû redonner régulièrement l'élement type de la vie de son perso, à chaque fois qu'il reparle de lui, par ex Gershon qui a fait la guerre du vietnam, ou sur le fait qu'il soit noir. Perso ce genre d'élement me permet mieux de me rapeller de lui et de le situer qu'un simple nom de famille.
Le côté romancé, le côté humain, est bien peu présent. Il est possible que cela soit aussi une volonté de sa part, car il insiste sur le fait que la NASA n'est pas une organisation 'humaine', trop mécanique, trop politique. Si on va dans l'espace, c'est avant tout pour les retombés politiques sur Terre et les avancées technologique que pour la Science et l'Homme. Les beaux idéaux ne sont là qu'en facade, voilà son message. Alors ses persos sont à cette image, mais si l'on voit parfois, chez l'astronaute Joe Muldon par ex, la frustration et le dégoût sous jacent. Son perso principal, Nathalie York, géologue, parait bien fade, même si elle sert à Baxter de révelateur, parce qu'elle passe de l'autre côté du miroir et découvre la vérité. Et au final, le personnage qui m'a le plus marqué, et pour qui j'ai le plus de sympathie, est le cosmonaute Viktorenko, franc et bon vivant, qui initie Nathalie aux petits rituels des cosmonautes (donc des russes, souvenez vous qu'Eith nous a piégés le mois dernier sur la différence entre cosmonaute/astronaute etc).
Bref, je m'attendais à un roman, à une aventure qui me fasse voyager (c'est quand même le titre !). Au final je l'ai trouvé, mais de manière bien mince (souvent il privilégie la description à ce que ressentent les persos, et ça m'a exaspéré au possible). Ce qui prime ici, c'est rendre ce qu'à pu être cette organisation de dingue qu'est la NASA. De rendre presque tactile tout les efforts, aussi bien humains que matériels, pour qu'un projet aussi hallucinant que mettre le pied sur une autre planète puisse se réaliser. Et il faut dire qu'il a réussit. Je ne m'attendais pas à ça, ce qui explique sans doute ma répulsion première (j'ai eu un peu le sentiment de m'être fait arnaqué) mais force est de constater qu'une fois que je me suis mis dans son trip, ça m'a plût.
Bleue comme une orange
Norman Spinrad
SF New Wave
synopsis :
En cette fin du XXIème siècle, le réchauffement climatique est à son apogée. Non seulement l'effet de serre a durablement changé la face de notre planète, mais il la pousse dans ses derniers retranchements : la Terre va t'elle atteindre la Condition Vénus, c'est à dire devenir si chaude qu'elle en serait inhabitable ?
mon avis :
J'ai pris ce livre pour deux raison : connaître l'auteur du Rêve de Fer et de Jack Barron et l'éternité, et voir ce que la SF a pu prédire pour ce thème d'actualité qu'est le réchauffement climatique.
Bon autant dire tout de suite que la new wave vue par Spinrad donne un genre très spécial, et peut être aurais je dû me renseigner sur ce mouvement avant de lire son livre pour être moins déboussolée. La New Wave se place dans le renouvellement des arts des années 60-70 : des auteurs comme Michael Moorcock -Elric le necromancien-, Brian Aldiss, James Ballard, John Brunner (on peut rajouter Silverberg -l'oreille interne- et Zelazny -les princes d'Ambre- en marge) et Spinrad donc, vont revisiter la SF (et la Fantasy) en cherchant du côté des sciences humaines, dont la psychologie : finit les futurs radieux promit par l'Age d'Or, les futurs décrits sont plus proches, et surtout plus probables.
Leurs thèmes sont l'économie et ses multinationales omnipotentes, la guerre, la surpopulation, le consumérisme, le saccage de l'environnement... Et finit les tabous : la SF parles cul, devient violente, ose. De même au niveau du style : la SF New Wave va chercher plus dans la littérature que la science, et va jusqu'à l'écriture casi expérimentale comme John Brunner dans Tous à Zanzibar.
Alors si Spinrad reste ici très sage au niveau de son écriture, on est tout à fait dans les thèmes de la New Wave. Bleue comme une orange (qui est une citation de Paul Eluard. Spinrad dédicace d'ailleur ce livre "pour le peuple et l'exception français" -la faute n'est pas de moi) parle d'espionnage industriel, de cartels tout puissants, de sexe, et d'environnement bien sûr. Les personnages ont leurs états d'âmes, la psychologie est bien là.
Bon, c'est bien gentil tout ça, mais si la sauce prend, elle se lève bien mollement, et autant dire qu'elle a un goût très... ennuyant. Parce qu'on ne peut pas parler d'action, quand tout le livre se résume à des dialogues entres personnages et aux réflexions de ceux ci... Le pire c'est peut être que les magouilles politico-économiques sont très obscure à mon goût, j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour commencer ce livre, et ce sans saisir certains éléments primordiaux (j'ai finit par laisser tomber).
C'est un livre qui demande vraiment un effort de la part du lecteur, on ne peut pas dire que Spinrad soit clair dans ses explications. Pourtant, on finit par entrer dans l'intrigue, et la conclusion de son histoire est pas mal. Je trouve très convaincant ce futur qui pourrait bien être en effet à la fin de ce sciecle, et même surement avant.
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"Valkyrie Profile 2 : Silmeria" sur PS2
Innotable ! Bon on va dire... J'avais mis un peu plus de 13 à FFX, donc je met à VP2, allez, 12/20
Vous incarnez Alicia, la princesse de Dipan, quelque peu schizo car son corps renferme l'âme d'une valkyrie apellée Silmeria. Cette situation bizarre est dûe au fait que Silmeria n'a pas voulu rejoindre le dieu Odin son big boss. Il envoie donc une nouvelle valkyrie, Hrist, la chercher, et par la même occassion mettre fin aux recherches du roi de Dipan, qui cherche à s'affranchir du pouvoir des dieux. C'est le sort du monde qui se joue... Ragnarok est peut être plus proche qu'on ne le croit.
C'est un RPG* assez classique. On réunit une équipe (avec bien classiquement des guerriers lourds, guerriers légers, archers et mages), on tue des monstres, on récupère de l'équipement, on se balade, on va voir les marchands... le tout pour sauver le monde bien sûr. L'interface rapelle FFX (le sphérier en moins) mais heureusement à mon goût, VP2 n'est pas aussi complexe que le final fantasy culte en question. Vous ne serez pas bloqué si vous loupez quelque chose ! Mais il est plus complexe qu'un RPG type Dragon Quest car il faut un peu de temps pour maitriser le système de compétence, et l'exploration de donjon demande de la tactique et du doigté. (cf ci après)
L'histoire est linéaire mais par le biais d'une carte interactive on peut aisément choisir de faire tel donjon optionnel, de retourner à une ville bien précise faire nos courses, ou de faire du levelling à tel endroit... ou bien sûr de continuer l'histoire !
Scenario : Il nous vient d'une autre planète... ça n'a pas grand sens, même si les éléments sont là. Est ce dû à une mauvaise traduction ? A moins qu'il ne fasse avoir un esprit mangavore pour comprendre ? J'en sais rien, mais autant dire que c'est pénible quand même. Et puis il faut avoir l'esprit ouvert à cette version revisitée de la mythologie nordique.
Graphisme : L'exploration se fait en 2D mais elle est loin d'être moche (et puis cela la rend pratique, le système pour lancer des photons serait mission impossible en 3D), elle me rapelle avec nostalgie les premiers jeux videos, type Sonic et Donkey Kong, sauf que c'est graphiquement revisité. Quand aux combats ils sont en 3D, et à l'aspect très soigné. Ils sont presque au même niveau de haute qualité que les cinématiques. Bref, le graphisme est un joli avantage de VP2, sans mériter d'acheter le titre rien que pour cela.
Gameplay : Plutot facile d'accès, même s'il faut arriver à le prendre en main. Pour les combats, chaque bouton correspond à un personnage, le type d'attaque étant à planifier à l'avance. Les compétences sont encore une fois à planifier à l'avance, et ensuite elles se déclenchent toutes seules. Enfin vous avez accès à un 'menu' pendant la bataille, pour lancer un sort spécial ou utiliser un objet, ce qui varie les combats. Bref, il faut comprendre le système, mais une fois fait c'est très plaisant.
L'originalité du soft au niveau du gameplay, c'est de pouvoir se déplacer sur le champs de bataille, et d'effectuer un 'rush' pour traverser rapidement une zone. Ce qui permet d'aller se placer à l'arrière de l'ennemi pour éviter ses attaques frontales par exemple ! Mais surtout, THE big originalité de ce jeu : chaque groupe d'ennemi à un leader, il suffit de le tuer pour que le combat s'achève ! Bref, vous l'aurez compris, les combats allient tactique et 'bourrinage'.
Quand à l'exploration de donjon vous apprendrez à vous servir d'orbes-sceaux pour vous donner des bonus ou maudire l'ennemi avec des malus (mais il faut les placer sur des autels et c'est là que ça se gâte un peu), et surtout, vous apprendrez à lancer des 'photons' qui gelerons les ennemis, pour les éviter ou vous en servir de déplacement, soir pour monter dessus, soit pour vous téléporter à leur place. Le lancer de photons demande de réfléchir à votre tactique et d'être très précis, ce qui n'est pas toujours évident, surtout pour atteindres certains coffres à trésors, mais on prend vite le coup de main. Personellement j'ai apprécié ce côté original et tactique de se déplacer dans les donjons.
Pour finir sur le gameplay, il faut quand même signaler que malheureusement comme dans bcp de jeu, le niveau des monstres et assez aléatoires, et on peut vite se faire surprendre. Un premier boss peut demander du levelling pour être battu, puis vous vous retrouvez avec des boss faiblard qui n'ont rien à voir avec votre niveau. Or plus la différence entre votre niveau et celui des monstres est élevée, plus vous gagnez de l'xp, ce qui est indispensable pour apprendre les compétences.
Quand aux sauvegardes, les points de sauvegardes sont assez nombreux pour que cela ne pose pas de problème.
Durée de vie : Correcte. Comme tout bon rpg, en faisant du levelling, une bonne centaine d'heures.
Bande son : attroce... enfin surtout tellement répétitive que j'ai très vite joué sans le son. Les cinématiques sont sous titrés, et les voix sont en anglais.
Conclusion :
Valkyrie Profile 2 est un jeu avant tout tactique. Il est à conseiller aux acrocs des RPG mais pas aux néophytes.
*RPG : Role playing Game.
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui ^^