My name is earl : un looser comme on les aime
MY NAME IS EARL
Vous voyez le genre looser, une tête d'hallucinée, et dont le gagne pain c'est d'escroquer à droite à gauche ? Ben c'est lui.
Mais un jour, sa vie va changer : il gagne au loto... et
se prend une voiture dans la tronche une seconde plus tard. Sous
morphine, voyant un gugus à la télé parler de karma, il a une
'illumination'. Il se dit que pour une fois qu'une chose de bien lui
arrivait dans sa vie, il a été punis par Karma pour ses péchés. Alors
il dresse la liste de ses méfaits, et décide de les rayer un a un, en
effectuant une bonne action adéquate pour effacer sa dette.
Earl, c'est tout un style. On est dans l'amérique
profonde, et Earl en est un parfait représentant (la première fois
qu'il voit un homo, il fuit en courant ! Comme il dit lui même "j'ai
sû par la suite que c'était une réaction exagérée" XD). Mais il n'est
pas bête pour autant. Il rectifie ses fautes, avec maladresse souvent,
mais le coeur y est.
Earl, c'est avant tout une sitcom. En trentes minutes on se fent la poire. L'humour est grinçant, corrosif, et il faut quelques épisodes pour s'y faire, mais ensuite on en redemande (un peu comme Malcom) !
Et puis avant tout, les personnages sont extras. Autant dire qu'Earl a vraiment la tête de l'emploi, mais en plus de ça le personnage vie vraiment à travers l'acteur. Tout comme son frère, Randy, un peu simplet, un vrai 'nounours'. Et puis l'ex femme, son copain, la femme de ménage... Tout les persos sont vraiment supers.
Bref, c'est drôle, touchant, et on aime !