Selon certaines légendes, il y a des siècles, un royaume où régnaient la paix et l’amour existait, la technologie était très avancée, tout en respectant la nature. Vous en avez sûrement entendu parler, il s’agit de l’Atlantide. Mais nous n’avons trouvé aucune trace de ce lieu magique soit disant englouti par les flots il y a fort longtemps. Mais voici que dans une tribu vivant de pêche et de cueillette, un enfant naît avec un trident tatoué sur une de ses épaules. Selon les anciens, ce signe permettait d’identifier les anciens dieux ainsi que leurs descendants…
Cet enfant a grandit, pour devenir l’homme le plus grand et le plus fort de sa tribu, les Loups. Son nom est Jehn, et il mène une des existences les plus paisibles. Il va se marier dans peu de temps avec la belle Myria et fondera ainsi une famille, comme tout homme de sa tribu a déjà fait auparavant. Mais voilà que lors d’une partie de chasse avec son père, il assiste à un combat entre un ours et un couple de loups défendant ses petits. Tout semblait aller en faveur de l’ours, lorsque tout à coup, Jehn eut l’impression de se retrouver dans l’esprit du loup mâle. Celui-ci sauta au coup de l’agresseur et le blessa profondément, le forçant à fuir. Le père de Jehn, ayant remarqué cela, pense que c’est Gaia, la toute puissante mère Terre, qui a voulut aider les loups en permettant à son fils de s’introduire dans l’esprit de l’un d’eux.
Des mois se passent sans que rien de nouveau arrive. Jehn se marie avec Myria. Mais lors de la cérémonie permettant de passer à l’âge adulte, tous les hommes doivent boire une potion préparée par le man’sha, l’homme sorcier de la tribu, pour découvrir une partie de son avenir. Jehn a une révélation très surprenante. En effet, il voit une magnifique femme aux yeux verts, sombrer dans le néant en le regardant. Il lui semble qu’elle prononce quelque chose, son nom peut-être, mais il n’entend rien. Depuis ce rituel, la femme aux yeux verts hante les nuits du grand chasseur.
Alors que l’ensemble des tribus de la petite mer se réunit pour construire le tombeau du kheug, le chez de toutes les tribus, le pouvoir de Jehn se manifeste une nouvelle fois : il soulève une pierre de plusieurs tonnes rien que par la pensée alors que celle-ci allait tomber sur son père et ses amis. La tribu des loups, désobéissant aux ordres du kheug, est encore plus mal vue par celui-ci. Le temps passe, et Jehn s’isole de sa femme car il voit toujours celle aux yeux verts dans ses songes. Il part en forêt très souvent. C’est pendant un de ces moments qu’il fait la rencontre d’un loup. Cet animal étrange le suivra dorénavant partout, sauf dans son village. Alors que Jehn fait la découverte des chevaux et essaye d’en apprivoiser un, son village est attaqué par des démons. Il décide alors de partir à la recherche de son peuple. Mais ce voyage n’est-il pas un signe des dieux ? Car Jehn va découvrir vraiment qui il est, quels sont ses immenses pouvoirs et ses souvenirs d’un royaume magnifique où les dieux vivaient parmi les hommes. Est-ce son nom, Astyan, que cette femme aux yeux verts crie ? Mais pourquoi ne peut-il donc pas la rejoindre ? Ce trident, que signifie-t-il ?
Les Enfants de l’Atlantide, une histoire magnifique en quatre tomes, relate une version d’une des légendes les plus connue. Elle a été écrite par Bernard Simonay, un (le) des meilleurs écrivains d’héroïc fantasy, rivalisant même avec les monstres anglo-saxons. Vous pouvez en apprendre plus sur lui et ses livres à cette adresse : http://simonay.com/ Vous pourrez y lire les premiers chapitres de ces livres, permettant de vous donner une idée de son style d’écriture.
Le quatrième et dernier tome (je ne vais pas vous dévoiler l’histoire) parle des mondes parallèles. Notre héros tombe sur une version future possible de notre Terre. En lisant ce passage (qui fait les huit dixième du livre), j’ai beaucoup réfléchit. Sommes nous en train de préparer un monde comme celui la à nos enfants ? Si oui, je suis très inquiet pour eux. Bernard Simonay soulève un point sensible d’un des débats les plus actif ces temps-ci. Notre Terre (même si on a découvert hier une exoplanète peut-être habitable) souffre d’une maladie : les hommes. Et il serait fort possible qu’un jour ou l’autre, elle décide de s’en débarasser...